Décembre est souvent présenté comme un mois festif, chaleureux, rempli de réjouissances. Dans la réalité, c’est aussi l’un des moments les plus denses de l’année où la charge mentale peut être importante. Entre les échéances professionnelles, la pression de clôturer des dossiers, l’organisation des fêtes, les obligations familiales et la fatigue accumulée, beaucoup de personnes arrivent au 31 décembre avec l’impression d’être “au bout du rouleau”.

Pourquoi la charge mentale augmente-t-elle en décembre ?

La fin d’année concentre plusieurs facteurs, la fatigue accumulée depuis l’été, des objectifs professionnels à boucler, des équipes sous tension, des plannings compressés par les congés et… une multitude de tâches invisibles liées aux fêtes (cadeaux, repas, déplacements, coordination familiale).
Cette combinaison crée un effet “entonnoir” et réduit notre disponibilité cognitive et émotionnelle.

La charge mentale n’est pas qu’une question de quantité de tâches, mais aussi de responsabilité cognitive lorsque vous seul devez penser à tout, pour tout le monde, tout le temps.

3 leviers pour alléger la charge mentale en fin d’année

1. Réduire l’énergie donnée à ce qui n’a pas besoin d’être parfait

Le mois de décembre crée souvent une pression implicite, on veut clôturer tous les dossiers avant le 31 ou avant les congés, faire un repas impeccable, trouver le cadeau idéal… Le perfectionnisme peut venir amplifier votre charge mentale.
La question à se poser est alors : qu’est-ce qui doit vraiment être parfait, et qu’est-ce qui peut simplement être “suffisamment bien” ?

2. Partager, déléguer, demander

La charge mentale devient plus lourde lorsque vous la portez seul.e.

Au travail, vous pouvez répartir les tâches, verbaliser vos limites, clarifier les priorités avec votre hiérarchie.
À la maison, n’hésitez pas à demander de l’aide, ce n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un acte d’équilibre.
Déléguer, ce n’est pas renoncer au contrôle ; c’est reconnaître que tout faire seul a un coût.

3. Introduire des micro-espaces de récupération

Durant cette période, beaucoup se disent “j’aurai le temps de me reposer en vacances”.
Mais le cerveau a besoin de pauses régulières : 10 minutes de marche, quelques respirations profondes, un déjeuner sans écran, une soirée où l’on ne “gère” rien…
Ces espaces de récupération peuvent vous aider à réduire la surcharge cognitive liée à cette période de fin d’année.

Revenir à l’essentiel

La fin d’année n’a pas vocation à être une course. C’est un moment pour clôturer, bien sûr, mais aussi pour ralentir, faire le point, se reconnecter à ce qui compte vraiment.
Se donner la permission de faire simple, de faire autrement, ou de faire moins, est parfois le plus beau cadeau que l’on puisse se faire.